Ce samedi 15/09/2012
à l’Institut Français a eu lieu le panel sur la BD. Il a vu la participation de
Gregory
Burgess, éditeur servant d’interprète à Nate Butler président de Comix35, Groud Gilbert auteur de la BD « Magie noire », Benjamin Kouadio auteur de John
Koutoukou : « Responsable irresponsable ». Yannick Deubou Sikoué du collectif A3 jouait quant à lui le rôle de modérateur. On notait aussi
la présence de Didier Millotte auteur
de BD et illustrateur. Elle fut de courte durée car notre artiste a eu un malaise qui
l’a conduit à un repos forcé à la Maison Silo. A son corps défendant. Mais il y
a eu plus de peur que de mal.
Concernant le déroulement, le premier à prendre la parole
était Nate Butler. Son intervention a porté sur l’importance des comics dans le
monde. Avec les exemples édifiants du Japon, des USA, de la Grande-Bretagne.
Yannick en tant que modérateur a dressé le tableau des comics en Afrique. Avec
des chiffres à l’appui. Intervention très appréciée du reste par le président
de comix35 qui n’était pas au fait de ces informations.
Benjamin Kouadio
a instruit l’assistance sur les
différentes étapes de la réalisation d’une BD. Depuis le synopsis jusqu’à la
mise en couleurs. Sous une forme très
pédagogique. Avec en prime des anecdotes sur la naissance de son premier album intitulé
John Koutoukou : « Responsable irresponsable » paru aux éditions
Céda en 1999.
Groud Gilbert a
quant à lui parlé de son album « Magie noire » paru aux éditions
Albin Michel en 2003. Il n’a pas manqué de s'attarder sur le titre de son album qui a
été pour beaucoup dans la mévente dudit album. Même si graphiquement c’est une
œuvre majeure.
Une performance de Nate et de Benjamin avec les personnages
de Batman et John Koutoukou a clos cette partie des exposés. Une série de
questions à l’endroit des auteurs invités s’en est suivi. Elles avaient trait à
la vulgarisation du neuvième art africain qui compte beaucoup d’auteurs pétris
de talents multiples et multiformes.
Une séance de dédicaces d’œuvres d’auteurs présents a clôturé
cet évènement. Nous sommes repartis de ce lieu en caressant le secret espoir
d’une émergence au niveau mondial de cet art qui peine à se faire connaître.
Malgré le talent existant des auteurs. Peut-être faut-il chercher ailleurs la
source du problème.
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