Je suis sorti ce matin faire des courses. Pas facile avec l’embouteillage
sur le tronçon Adjamé-Plateau. Qu’importe. Il fallait le braver. Ce qui fut
fait après une bonne quinzaine de minutes sous un soleil de plomb. Ma première
escale fut l’Institut Français d’Abidjan. Après m’avoir fait poireauter pendant
45 mn, un des vigiles à l’accueil se rappelle m’avoir demandé d’attendre
quelques minutes avant de rencontrer la secrétaire du directeur. Finalement, il
me demande de gravir les escaliers pour rencontrer une autre dame occupée à faire l’inventaire
des livres qu’elle avait devant elle. On aurait dit qu’elle était noyée dans ce fleuve livresque. A
peine si elle a répondu à mon bonjour. Comme je la comprends ! Loin de me
décourager, je vois un monsieur sortant du bureau à côté. Je l’accoste et lui
donne le but de ma visite. Il me conduit directement rencontrer le bibliothécaire,
un monsieur très jovial et fort sympathique. Après l’échange des civilités, je
lui annonce être venu remettre des albums de bande dessinée à la bibliothèque. Deux
albums de John Koutoukou « Responsable irresponsable »,
deux autres albums de « Eclats d’Afrique » et un album de « Les
envahisseurs. Très heureux et très touché par ce geste, Monsieur Robert (c’est
son prénom) me remercie et me fait la promesse de faire un compte-rendu fidèle
au directeur de cet institut qui n’y vient qu’une fois par semaine. Je prends
congé de lui et fais ma seconde escale à la Bibliothèque du district rencontrer
la directrice qui est une amie. Elle s’appelle Gba Mariam, une grande dame qui œuvre
beaucoup pour la promotion du livre en Côte d’Ivoire. Je laisse en ce haut lieu de culture deux
exemplaires de l’album « Les envahisseurs » : un pour la
bibliothèque et l’autre pour le directeur de publication du journal culturel Le
Zaouli qui est l’ancien président de l’AECI(Association des Ecrivains de Côte d’Ivoire),
deux exemplaire de « Eclats d’Afrique » et un album de John Koutoukou
« Responsable irresponsable ». Après une bonne trentaine de minutes
en train de deviser autour du livre et des perspectives d’amélioration de la
promotion de ce médium, je prends congé de cette passionnée du livre et de ses
collègues en direction de Treichville
pour faire des photocopies à Rank Xéros. La qualité y est indiscutable. Après
cela, je rentre chez moi exténué certes, mais avec la joie d’avoir réalisé une
action d’envergure dans la promotion et la vulgarisation du livre ; en l’occurrence
de mes bandes dessinées.
Un seul hic: j'ai oublié mon appareil photo numérique pour immortaliser ces instants. Rhaaaaaaaaa!
Un seul hic: j'ai oublié mon appareil photo numérique pour immortaliser ces instants. Rhaaaaaaaaa!
En attendant mardi où je serai sur un autre front, celui des
rédactions de la presse écrite, je vous souhaite un excellent week-end. A
bientôt.
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